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Auteur : Tsongo Kisorero Oscar

Email : ericmafuta2@gmail.com
Tél : 00243998705153

Titre : Détermination du risque de décès maternel associé à la césarienne. Cas de l'hôpital Saint Joseph


Type : Mémoire

Lieu : Kinshasa
Année : 2011

Résumé :

Introduction

Il est connu que la mortalité maternelle est un indicateur particulièrement révélateur de la condition féminine, de l’accès des femmes aux soins de santé de qualité et par extension, l’efficacité avec laquelle le système de santé d’un pays répond aux besoins sanitaires de sa population. Il est donc important de pouvoir disposer d’informations sur les niveaux de la mortalité maternelle, non seulement parce qu’elles informent sur les risques liés à la grossesse et à l’accouchement, mais aussi parce qu’elles renseignent sur la santé des femmes, et indirectement, sur la situation économique et sociale de la communauté. Notre objectif principal dans cette étude est de fournir une estimation valable du risque de décès maternel, directement associé à une césarienne, par rapport à un accouchement vaginal, à l’hôpital Saint Joseph.

Matériels et méthodes

Une étude cas-témoin réalisée sur la population des femmes ayant accouché en 2009 à l’Hôpital Saint Joseph, à travers une revue documentaire, sur un échantillon de 41 cas de décès maternels, appariés chacun avec 2 témoins en fonction de l’âge.  Les données recueillies ont été traitées et analysées avec logiciels d’analyse Excel et SPSS. 

Résultats

La césarienne à l’hôpital Saint Joseph de Limete à Kinshasa comporte globalement un risque de décès maternel 7,15 fois plus élevé que l’accouchement par voie basse. (OR : 7,15, IC95% ; 4,9 -7,80). Cependant après soustraction des cas d’éclampsie où la mort est souvent inévitable, l’Odds Ratio revient à 4,95 avec un IC à 95% de [4,20 à 5,69], donc un risque de mort de près de 5 fois plus q’un accouchement par voie basse. Les causes les plus fréquentes de décès maternels au sein de cet hôpital sont selon un ordre décroissant : l’anémie et collapsus sévère sur hémorragie (39%), suivi de l’éclampsie (19,5%) et la rupture utérine avec (17,0%).