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Auteur : Kabasele Tshiauke Olivier

Email : ktshiaukeolivier@gmail.com
Tél : 0824164367

Titre : Positions de la population kinoise sur la légalisation des avortements. Cas de la ZS de Masina 1, Kinshasa, en République Démocratique du Congo


Type : Mémoire

Lieu : Kinshasa
Année : 2018

Résumé :

Introduction                                                                                                                                                            

La mortalité maternelle est l’un des problèmes majeurs de santé publique dans le monde. Les avortements non sécurisés ont une part importante dans sa survenue. La légalisation des avortements est proposée par l’OMS comme l’une des stratégies de lutte contre ce problème. Cette étude décrit les positions des répondants sur l’avortement, sa légalisation et sur le protocole de Maputo.

Méthodologie                                                                                                                          

Une étude de cas était menée dans la Zone de Santé de MASINA1 auprès de 16 participants de différentes caractéristiques sociodémographiques (Hommes, femmes, célibataires, mariés, moins âgés, plus âgés…) sélectionnés par échantillonnage non probabiliste. Les connaissances de participants sur l’avortement et ses déterminants, sur le prescrits de la loi congolaise en ce qui concerne l’avortement, leurs positions sur la légalisation des avortements et sur le protocole de Maputo ont été collectées. L’approche thématique déductive était utilisée pour analyser les données issues des entretiens.

Résultats                                                                                                                                  

Les répondants savaient que l’avortement est interdit par la loi de la RDC même s’ils ne maitrisaient ni le contenu ni les circonstances pour lesquelles cette loi l’autorise. Ils étaient de manière unanime contre l’avortement. La majorité rejetait sa légalisation et était favorable au protocole de Maputo. Pour les participants, les principaux déterminants du recours à l’avortement étaient la pauvreté, l’abandon par le partenaire, la honte, la peur des parents et le besoin de poursuivre les études en présence d’une grossesse non désirée.

Conclusion                                                                                                                                      

Le rejet de l’avortement et de sa légalisation par les répondants est un élément majeur à considérer, dans le choix des stratégies ciblées visant la réduction du taux des avortements non sécurisés et de la mortalité maternelle dans la perspective des ODD. Il faut promouvoir des stratégies autres que la légalisation de l’avortement pour y arriver.