Document
Auteur : Kyomba Kalombe Gabriel
Email : eric.mafuta@unikin.ac.cd
Tél : 0810318918
Titre : Gestion des déchets d’activités de soins dans les hôpitaux de référence de Kinshasa et caractérisation des résidus de leur incinération
Type : Mémoire
Lieu : Kinshasa
Année : 2016
Résumé :
Gestion des déchets d’activités de soins dans les hôpitaux de référence de Kinshasa et caractérisation des résidus de leur incinération.
Hospital waste managemant in kinshasa referral hospitals and characterization of their incineration ashes.
Contexte. L’administration des soins de santé génère entre 1,5 et 3 kg des déchets par lit et par jour dont 10 à 25% sont dangereux. L’incinération reste l’une des plus pratiquées des méthodes de traitement des déchets d’activités de soins. Elle en élimine le risque infectieux, en réduire le volume et le poids. Par contre, elle émet des métaux lourds dont la recherche est recommandée. En RD Congo, l’incinération des déchets des plus de 16.182 structures n’a fait l’objet que d’une partielle évaluation, la caractérisation des cendres n’étant pas documentée.
Objectif. Décrire les pratiques de gestion des déchets d’activités de soins (DAS) dans les hôpitaux de référence de Kinshasa et les caractéristiques des cendres issues de leur incinération.
Méthodologie. Une étude transversale a été menée entre novembre 2016 et janvier 2017. Des interviews ont été conduites avec 9 opérateurs d’incinérateurs et 274 techniciens de surface sélectionnés par échantillonnage probabiliste à 2 degrés. Vingt-sept prélèvements des cendres des 5 incinérateurs choisis de façon raisonnée ont été analysés par fluorescence X énergie dispersive. Les données analysées avec SPSS 23 ont été résumées par les proportions, moyennes ou médianes.
Résultats. Le tri et l’élimination des DAS étaient anarchiques. Les incinérateurs majoritairement artisanaux étaient en état défectueux et trois quart des techniciens de surface avaient un bas niveau de connaissance. Comparées au sol, les cendres d’incinération des DAS étaient plus riches en Cd, Cu, Pb, Zn, As, Se, Sb et Zn.
Conclusion. La gestion des DAS dans les hôpitaux de référence de Kinshasa est précaire et les cendres de leur incinération contiennent des quantités non négligeables des métaux lourds toxiques. Le tri des DAS doit être renforcé.
Mots clés : Déchets d’activité de soins, incinération, cendres, métaux lourds, Eléments traces et métalliques.
Context. Health care administration generates between 1.5 and 3 kg of waste per bed per day, of which 10 to 25% is dangerous. Incineration remains one of the most practical methods of waste care management. It eliminates the risk of infection, reduces its volume and weight. However, it emits heavy metals whose research is recommended. In the DR Congo, incineration of waste from more than 16,182 structures was only partially evaluated as the ashes characterization is not documented.
Objective. Describe waste management practices in Referral hospitals in Kinshasa and the characteristics of the ashes resulting from their incineration.
Methodology. A cross-sectional study was conducted between November 2016 and January 2017. Interviews were conducted with 9 incinerators operators and 274 surface technicians selected randomly. 27 ash samples from 5 selected incinerators were analyzed by X-ray fluorescence energy dispersive. The data analyzed with SPSS 23 were summarized by mean, median and proportions as well as by figures.
Result. Waste sorting and elimination were inappropriate. The majority of the incinerators were in a bad condition and three-quarters of the surface technicians had a low level of knowledge. Compared to the soil, waste incineration ashes were richer in Cd, Cu, Pb, As, Zn, Se, Sb and Zn.
Conclusion. Waste management in the referral hospitals of Kinshasa is precarious and the ashes of their incineration contain significant quantities of toxic heavy metals. Waste sorting needs to be strengthened.
Key words : Hospital waste management, Incineration, Ash, Heavy metals, Element traces and metallic