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Auteur : Salo Bowanga John

Email : eric.mafuta@unikin.ac.cd
Tél : 0810318918

Titre : Connaissances, attitudes et pratiques sur l'utilisation du préservatif masculin chez les femmes en âge de procréer dans la zone de santé de Kingabwa en 2018


Type : Mémoire

Lieu : Kinshasa
Année : 2018

Résumé :

Introduction : L’utilisation des préservatifs est reconnue par l’OMS comme le seul moyen de contraception qui protège à la fois contre le VIH/Sida et les grossesses non désirées.  Son utilisation reste faible (5%) chez les femmes en âge de procréer en République Démographique du Congo (RDC). Elles sont plus contaminées par les IST, le VIH/SIDA et d’autres meurent souvent par suite d’avortement non médicalisé.  
L’objectif de cette étude était de déterminer les connaissances, les attitudes et les pratiques des femmes en âge de procréer dans la Zone de Santé de KINGABWA sur l’utilisation du préservatif masculin en vue d’améliorer les comportements des femmes en matière de prévention des IST/ SIDA et éviter les grossesses non désirées. 
Méthodologie : Cette étude s’était déroulée du 1ier février au 31mars 2019 dans la Zone de Santé de Kingabwa. Nous  avons mené une étude descriptive utilisant l’approche qualitative à base de focus group (FG) et entretiens semi-structurés avec les leaders communautaires (LC). Avec 28 femmes en âge de procréer nous avions croisé les données de FG à celles des LC. 
Résultats : La majorité des femmes avaient l’âge qui variait entre 31 à 49ans.  La majorité  des femmes enquêtées connaissaient le préservatif masculin, ses avantages comme une méthode contraceptive, qui protège contre les IST, VIH/SIDA et permet d‘éviter les grossesses non désirées. Malgré cette connaissance, elles étaient incapables de décrire correctement la pose du préservatif masculin. La plupart d’entre elles avaient une attitude défavorable à l’utilisation de préservatif masculin à cause de son effet de diminution  de plaisir sexuel, des rumeurs comme étant cancérigène et que le préservatif masculin était plus cité et utilisé par rapport aux autres Méthodes Contraceptives Modernes. Les effets secondaires, les fausses rumeurs à l’utilisation de préservatif, peur d’être abandonné par son partenaire et de s’en tirer beaucoup d’ennui, la pauvreté, les influences de certaines églises de réveil sur l’utilisation de préservatif masculin étaient les obstacles les plus cités.

Conclusion : La faible compétence de poser le préservatif, certaines attitudes défavorables et les obstacles rencontrés induisent à la faible utilisation du préservatif masculin. 
Il est urgent d’accentuer les campagnes de sensibilisation, de façon à développer des compétences de bien négocier l’usage de préservatif et combattre les barrières en donnant les informations claires sur le préservatif.