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Auteur : Maire-Claire Muyer Muel Telo
Email : muel_telo@yahoo.fr
Tél : +243811452711
Titre : Quel seuil de glycémie à jeun pour prédire la rétinopathie diabétique chez le Congolais à Kisantu, République Démocratique du Congo
Type : Thèse
Lieu : Kinshasa
Année : 2018
Résumé :
RESUME
Contexte : L’Afrique Subsaharienne expérimente une augmentation du diabète,
mais sa prévalence est peu connue. Un dépistage précoce, surtout en milieu rural
où vivent plus de gens, s’impose. La glycémie serait l’outil à utiliser, mais son
seuil se réfère aux pays développés.
Objectif : L’objectif général de ce travail était de déterminer le seuil de glycémie à
jeun pour prédire pour la rétinopathie diabétique en milieu semi rural congolais.
Patients et méthodes : En 2007 une étude transversale dans le milieu semi rural
de Kisantu en RDC a vérifié les extrapolations de la FID sur la prévalence du
diabète chez 1759 individus âgés de plus de 19 ans. La stratégie de l’OMS
STEPwise modifiée a été appliquée. Les critères de diagnostic de l’OMS 2006 ont
été utilisés pour le diagnostic du diabète et comparés à ceux de l’Association du
Diabète Américaine pour le diagnostic des hyperglycémies intermédiaires.
L’obésité globale (IMC) a été définie selon les critères de l’OMS et les seuils
locaux de Kasiam. Un échantillonnage à 4 degrés a été réalisé. Un questionnaire a
servi à l’interview pour la collecte des données. Le poids, la taille, le tour de taille
ont été mesurés et le fond d’oeil a été examiné. La glycémie capillaire a été
prélevée pour la glycémie à jeun et l’hyperglycémie orale provoquée. La
régression logistique et la courbe ROC ont recherché les déterminants du diabète.
En plus, la courbe ROC a cherché le seuil de glycémie pour la rétinopathie
diabétique.
Résultats : La prévalence du diabète et des hyperglycémies intermédiaires à
Kisantu étaient respectivement de 4,8% et 5,8%. Le diabète méconnu représentait
31,6% de cas, le diabète de type 2 84,7% et le type 1 15,3% de cas. L’obésité
globale affectait 11,8% de diabétiques selon les critères de l’OMS et 23,5% selon
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ceux de Kasiam. Le facteur de risque majeur était modifiable, à savoir le tour de
taille. Les autres facteurs étaient le sexe masculin, l’âge 50-69 ans et l’histoire de
diabète dans la famille. La rétinopathie diabétique était retrouvée chez 1,4% de non
diabétiques. Le seuil de la glycémie à jeun pour la rétinopathie diabétique était de
92 mg/dl.
Conclusions : Les extrapolations de la FID pour diagnostiquer le diabète sont sous
estimées. Le déterminant majeur du diabète en milieu semi rural est l’obésité
abdominale. Le seuil local de glycémie à jeun pour la rétinopahie diabétique est
plus bas que les seuils internationaux.
Mots clés : Diabète sucré, caractéristiques, épidémiologie, Kisantu, rétinopathie