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Longtemps considéré comme une fatalité, l’AVC, souvent appelé « attaque cérébrale », est provoqué par un arrêt brutal de la circulation sanguine à l’intérieur du cerveau, qui entraîne la mort des cellules cérébrales.

En 2012, près de 125 000 personnes ont été hospitalisées pour un AVC (accident ischémique transitoire (AIT) ou AVC avéré)  – soit une toutes les 4 minutes. L’AVC a causé près de 29 000 décès en 2010. A ce titre, il représente la 3ème cause de mortalité chez l’homme et la 2ème chez la femme, après les cancers et l’infarctus du myocarde. Il est aussi la 1ère cause de handicap acquis de l’adulte – soit 550 000 personnes vivant avec des séquelles – et la 2ème cause de démence. Un cas sur 4 survient avant l’âge de 65 ans.

La poursuite des actions a permis d’améliorer la prévention et l’information de la population avant, pendant et après l’AVC, notamment en informant la population depuis les signes d’alerte jusqu’à l’accompagnement du handicap. En effet, le temps d’intervention est primordial puisque les traitements désobstructifs doivent être administrés dans les 4 heures qui suivent l’apparition des premiers signes.

L’AVC bénéficie depuis plusieurs années de progrès thérapeutiques mais il doit continuer à être perçu comme une urgence grave par le grand public. Cela, avec un enjeu parfois vital : reconnaitre les signes d’alerte de l’AVC afin de mettre en place au plus vite un traitement spécifique.
En présence des signes caractéristiques de l’AVC (déformation de la bouche, faiblesse d’un côté du corps et difficultés à parler)