En décembre 2018, dans BMJ, l’équipe de PMA2020 RDC a publié une étude comparant les populations militaire et générale à Kinshasa. Dans cette étude, Dr Akilimali, Professeur à l’Ecole de Santé Publique de Kinshasa, membre de l’équipe conclut que les femmes vivant dans les camps militaires de Kinshasa, bien que constituant, numériquement, une population importante, sont faiblement servies en planification familiale, car elles ont un accès limité aux méthodes modernes de planification familiale.

L’étude sur laquelle se base cette conclusion a montré que comparées à un échantillon représentatif de femmes non militaires de Kinshasa, les femmes âgées de 15 à 49 ans  vivant dans les camps militaires sont moins susceptibles d’utiliser la contraception aussi bien moderne que traditionnelle, bien qu’elles n’aient pas plus d’enfants. L’étude a également montré qu’elles ont moins des connaissances sur les méthodes de planification familiale, car  elles sont moins susceptibles d’avoir entendu parler des implants, des injectables, de condoms, de méthodes de retrait ou de rythme, au moment où elles sont plus susceptibles de vouloir limiter les naissances. Elles sont également moins susceptibles d’obtenir leurs méthodes préférées de planification familiale. Elles sont moins exposées aux messages en rapport avec la planification familiale. Cette étude suggère que des efforts doivent être entrepris pour améliorer l’accès aux services de santé de reproduction de femmes vivant dans les camps militaires. Les informations plus additionnelles peuvent être trouvées en suivant le lien suivant :

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/m/pubmed/30580261/?i=1&from=Akilimali