Analysis of Bottlenecks Related to Demand, Supply, and Use of Antibiotics for the Treatment of Neonatal Sepsis in the DRC

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SUMMARY

One of the principal causes of neonatal mortality remains neonatal sepsis, which causes nearly 500,000 deaths worldwide annually. In the Democratic Republic of Congo (DRC), the newborn mortality rate remains high at 28 per 1,000 live births. National policy recommends management of neonatal sepsis through hospitalization and a combination treatment of three injectable broad-spectrum antibiotics: an injectable β-lactam, such as ampicillin, benzylpenicillin, or procaine penicillin, associated with gentamicin and a third-generation cephalosporin. However, implementation of the recommended hospital treatment poses some operational issues.

To provide possible solutions to these issues, the African Neonatal Sepsis Trial (AFRINEST) was conducted jointly in the DRC, Nigeria, and Kenya. It demonstrated that, where referral to hospital was not possible, the treatment of sepsis cases in the newborn was possible with oral amoxicillin for seven days—instead of injectable penicillin—combined with gentamicin injections.

As a follow-up to AFRINEST, the current study focused on the identification and analysis of bottlenecks related to the demand, use, and supply of the injectable and oral antibiotics indicated for the treatment of neonatal sepsis with the goal of proposing possible solutions.
The study was conducted in four health zones (HZs) that were purposively selected: Bominenge (South Ubangi), Karawa (North Ubangi), and Kadutu and Bagira (South Kivu). Data were collected through individual and group interviews.

The following institutions were targeted for data collection: Ministry of Public Health (MPH) services involved in maternal, newborn, and child health (MNCH) and supply of antibiotics, such as the Direction de la Pharmacie, du Médicament et des Plantes Médicinales (DPM; Directorate of Pharmacy, Medicines, and Medicinal Plants) and the Programme National d’Approvisionnement en Médicaments Essentiels (PNAME; National Procurement Program for Essential Medicines); pharmaceutical depots and private pharmacies; Divisions Provinciales de la Santé (DPSs; Provincial Divisions of Health); Central Offices of the HZ (COHZs); health facilities (public and private) and community health workers (CHWS), as well as mothers with children under three months of age.

Like other investigations carried out in DRC, either about health in general or about medicines, this study confirmed that despite efforts to improve the coverage of essential medicines for child survival, the objectives are far from being achieved.
Bottlenecks identified through this study revolve mainly around the weakness of the essential medicines supply chain, which causes the unavailability of antibiotics for neonatal sepsis at health facilities; the inadequate training of health care providers on the application of standards and guidelines for management of neonatal sepsis and administration of injectable antibiotics; the high cost of antibiotics for neonatal sepsis; and the low awareness of targeted groups of the danger signs.

The following simple and feasible corrective measures were recommended:
• Updating and harmonization of standards and guidelines
• Training and support for health care providers in the application of the updated standards and guidelines as well as in the quantification of antibiotic requirements for neonatal sepsis
• Implementation and expansion of demonstration sites for the simplified regimen of newborn sepsis treatment to reduce barriers to the use of antibiotics in health facilities
• Strengthening of the essential medicines supply system, especially for pediatric forms of antibiotics and syringes
• Raising community awareness about the danger signs and the importance of taking the newborn to a health center as early as possible
PROSANI-Plus in its role of providing technical assistance to D10 and the Programme National de Lutte contre les Infections Respiratoires Aiguës (PNIRA; National Program for Acute Respiratory Infections) will assist the MPH in the follow-up and monitoring of the implementation of these recommendations.

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RESUME

L’une des causes majeures de la mortalité néonatale demeure le sepsis néonatal causant ainsi près de 500.000 décès globalement par an. En la République Démocratique du Congo (RDC), la mortalité néonatale reste élevée à 28 pour 1000 naissances vivantes. Pour la prise en charge (PEC) du sepsis néonatal, la politique nationale recommande l’hospitalisation avec un traitement curatif à base d’une association des trois antibiotiques injectables à larges spectres : β-lactamine injectable, soit ampicilline ou benzylpenicilline ou procaïne-pénicilline, associée à la gentamicine et à une céphalosporine de troisième génération. Cependant, l’application de cette recommandation de prise en charge à l’hôpital pose quelques problèmes d’ordre opérationnel.
En vue d’apporter des alternatives à cette problématique, une étude a été menée conjointement en RDC, au Nigeria et au Kenya. Il s’agit de l’African Neonatal Sepsis Trial (AFRINEST). Elle a permis de démontrer que la PEC de cas de sepsis chez le nouveau-né pouvait être faite au centre de sante où la référence à l’hôpital n’est pas possible avec l’amoxicilline orale pendant sept jours au lieu d’utiliser la pénicilline injectable, associée à la gentamicine injectable.
La présente étude se proposait d’identifier et analyser des goulots d’étranglements liés à la demande et à l’approvisionnement en antibiotiques injectables et oraux indiqués pour la PEC du sepsis néonatal et d’apporter une piste de solution.
Elle s’est déroulée dans quatre Zones de Santé (ZS) sélectionnées par choix raisonné. Il s’agit des ZS de Bominenge (Sud Ubangui), de Karawa (Nord Ubangui), de Kadutu et de Bagira (Sud Kivu). La collecte des données s’est faite à travers des interviews individuelles et de groupe.
Les institutions suivantes ont été ciblées : les services du Ministère de la santé impliqués dans la santé maternelle, du nouveau-né et de l’enfant (SMNE) et l’approvisionnement des antibiotiques tels que la Direction de la Pharmacie, du Médicament et des Plantes Médicinales (DPM) et le Programme National d’Approvisionnement en Médicaments Essentiels (PNAME) ; les dépôts pharmaceutiques et pharmacies privées ; les Divisions provinciales de la santé (DPS) ; les Bureaux Centraux des ZS (BCZS) ; les structures sanitaires publiques et privées et dans la communauté auprès des relais communautaires et des mères ayant un enfant de moins de trois mois.
A l’instar des autres analyses effectuées soit dans le domaine de la santé en général, soit dans le domaine du médicament, cette étude a permis de confirmer que, malgré les efforts entrepris pour améliorer la couverture en médicaments essentiels de la survie de l’enfant, les objectifs sont encore loin d’être atteints.
Les goulots d’étranglement identifiés à travers cette étude s’articulent principalement autour de la faible fonctionnalité de la chaine d’approvisionnement en médicaments essentiels qui entraine la non-disponibilité des antibiotiques pour le sepsis néonatal au niveau des formations sanitaires (FOSA). En outre, l’insuffisance de formation des prestataires sur l’application des directives de PEC du sepsis néonatal et sur l’administration des antibiotiques injectables, le coût élevé des antibiotiques pour le sepsis néonatal ainsi que la faible sensibilisation de la communauté sur les signes de danger sont les principaux goulots liés à l’utilisation des antibiotiques par ces groupes-cibles.

Des mesures correctrices simples et faisables suivantes ont été recommandées :
• l’actualisation et l’harmonisation des normes et directives ;
• la formation et l’appui des prestataires dans l’application des normes et directives actualisées ainsi que dans la quantification des besoins en antibiotiques pour le sepsis néonatal ;
• la mise en oeuvre et l’expansion des sites de démonstration de prise en charge de sepsis au niveau des centres de santé en cas de référence impossible afin de réduire les barrières à l’utilisation des antibiotiques dans les FOSA ;
• le renforcement du système d’approvisionnement en médicaments essentiels surtout en ce qui concerne les formes pédiatriques des antibiotiques et des seringues ;
• le renforcement de la sensibilisation de la communauté sur les signes de danger et l’importance d’emmener rapidement l’enfant au centre de santé (CS).
Le Projet de Santé Intégré en RDC (PROSANIplus) constitue une opportunité d’assistance technique à la Direction de la Santé de la Famille et de Groupes Spécifiques (D10) et le Programme National de Lutte contre les Infections Respiratoires Aiguës (PNIRA) pour le suivi de la mise en oeuvre de toutes ces recommandations.

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