Mbaya Bukasa Raymond, Kwilu Nappa , Kalonji Nsenga


Le financement est une des fonctions importantes du système de santé. Cette étude est menée dans le district sanitaire de N’djili caractérisé par un très faible taux d’utilisation des services (17%). Ce travail s’est fixé comme objectif d’évaluer l’apport du financement de la santé sur la gouvernance exercée par le district sanitaire sur les zones de santé afin contribuer à l’amélioration de l’offre et l’utilisation des services de santé. C’est une étude descriptive qui a consisté à récolter des informations au bureau du district sanitaire principalement et secondairement à tous les bureaux centraux des zones de santé à l’aide d’un guide dans lequel étaient les principaux thèmes et la revue documentaire et de comparer les résultats de 2007 et 2011 pour dégager les performances. Les résultats obtenus sont repartis comme suit : l’amélioration de la gouvernance avec augmentation du nombre des réunions mensuelles dans tous les échelons du district sanitaire du district sanitaire. Augmentation du nombre des prestataires formés en planification familiale (0 à 100%), prise en charge des maladies de l’enfant (0 à 100%) et en ordinogramme des soins (14,1% à 85,9%). Augmentation des rapports mensuels du système national d’information sanitaire (50% à 100%). Amélioration de la gestion des ressources. L’amélioration de l’offre des services de planification familiale (0,5% à 2 ,5%). L’amélioration de la consommation des soins avec augmentation de la couverture en 2ème dose de vaccin antitétanique (40% à 79%), 2ème dose du traitement présomptif intermittent (30% à 61%), 2ème séances de la consultation prénatale (30% à 61%°), accouchement assisté, prévalence contraceptive et taux d’utilisation curative (17% à 43%). En conclusion, le financement du district sanitaire de N’djili à travers l’appui PARRS a amélioré globalement sa gouvernance des zones de santé suivant les objectifs assignés au début du financement, en améliorant l’offre et l’utilisation des services.